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uppercut, one man pop

Anthony Égéa - Compagnie Rêvolution

La rage aux pointes

Trois danseuses classiques armées de pointes, un ring-théâtre aussi sombre que la lave et une krumpeuse sauvage. Voici le nouveau programme ultra-féminin de la Cie Rêvolution. Anthony Egéa écrit une chorégraphie de combat, puissante, alliant haute technicité et personnalités fortes. Uppercut se veut une pièce acérée : les pointes deviennent des lames aiguisées, et le ring d’acier noir et moiré en constitue la formidable caisse de résonance. Trois danseuses classiques ayant urbanisé leurs gestuelles s’y affrontent symboliquement, fières d’affirmer des identités si plurielles. Regards de braise, postures guerrières, et elles n’ont que faire de la beauté gracile. Avec leurs pointes, elles prennent le pouvoir, et s’amusent de leurs possibilités percussives, combattives ou sensuelles. Disposé tout autour de ce ring scénique conçu par Florent Blanchon, le public contemple ce trio de guerrières dans un face-à-face aussi intraitable qu’envoûtant. Avant ce trio, une autre danseuse, s’engage dans un court solo de krump, cette danse protestataire qu’Egéa décale chorégraphiquement. Un deuxième uppercut.

 

 

 

Cie Rêvolution
Crée en 1991 sous la forme d’un collectif de jeunes artistes, la Cie Rêvolution accompagne depuis 2001 la seule signature chorégraphique d’Anthony Egéa. Au-delà de la création artistique, elle met aussi sur pied la première formation professionnelle pour des interprètes hip hop, installée aujourd’hui au Performance, le nouveau lieu de création et de pratique de la danse, à Bordeaux.

Anthony Egéa
Anthony Égéa découvre la danse hip hop en 1984, et parfait sa formation à l’Ecole Supérieure Rosella Hightower à Cannes et au Dance Theater de Alvin Ailey à New York. C’est en 1991 que son posées les jalons de la Compagnie Rêvolution initialement imaginée sous la forme d’un collectif, porté dorénavant par la seule signature d’Anthony Egéa. Ces propositions artistiques abordent des sujets dits de « société », comme la place de la femme dans le hip hop (Amazones, Soli 2), le métissage des esthétiques (Urban Ballet, Clash, BLISS), des cultures (Rage, UPPERCUT) ou encore les arts (Les Forains, Muses, Anima). Le fourmillement incessant d’idées d’Anthony Egéa pousse la compagnie à se réinventer continuellement, et invite le public à traverser de nouvelles passerelles entre les esthétiques.

Durée : 15 min + 30 min
Age : à partir de 10 ans

HLM Orange 

  • Ça joue à la sale des fêtes du grand parc

    Jeudi 1er avril                     à 20h00
    Vendredi 2 avril                  à 20h00
    Mardi 6 avril                        à 20h00
    Mercredi 7 avril                    à 14h30
    Jeudi 8 avril                        à 20h00
    Vendredi 9 avril                 à 20h00

  • Compagnie Rêvolution

    Direction artistique et chorégraphie :
    Anthony Égéa
    Assistante chorégraphique :
    Émilie Sudre
    Avec : Jade Paz Bardet, Elodie Allary, Axelle Chagneau et Monica Ramirez
    Scénographie et création lumières:
    Florent Blanchon
    Costumes : Hervé Poeydomenge
    Création musicale : Olivier
    Huntemann et Frank 2 Louise

  • Production : Compagnie Rêvolution - Sur une commande du Festival Trente Trente Coproduction : Opéra national de Bordeaux, iddac, agence culturelle du Département de la Gironde, OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine.

    Avec le soutien de la Salle des Fêtes du Grand Parc – Bordeaux
    En co-organisation avec l’iddac, agence culturelle du Département de la Gironde


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