120 lettres, 48 photographies et une liste de chansons récoltées auprès de personnes détenues. Entre récits et musique, Cabane orchestre cette matière inédite, à mi-chemin entre humour, tendresse et violence. Un spectacle visuel et musical qui combine les voix de détenu.e.s, de surveillant.e.s et les témoignages de ces rencontres en détention.
Cabane pose la question de la règle et de ses limites : une règle est-elle faîte pour être respectée ou interprétée ? Si la règle est une « fiction nécessaire », à qui s’adresse-t-elle ? Le spectacle s’affaire à jouer avec les règles, les malmener, semer le doute et entrevoir la complexité du monde carcéral.
« Il me semble nécessaire que l’art aille à la rencontre de personnes invisibilisées, de renverser les aprioris que nous pourrions tous avoir sur des situations complexes comme celle du milieu carcéral pour créer du commun, et entrevoir la possibilité de faire société malgré nos différences. Il s’agit de donner du sens et des représentations sensibles à la notion d’altérité. Nous devions créer ce spectacle pour participer, nous, artistes, à un monde où la parole de chacun et chacune pourrait être mieux entendue » – Anne Cécile Paredes
distribution
production
en coréalisation avec le festival Chahuts (Bordeaux)
co-organisation iddac, agence culturelle du Département de la Gironde