Il y avait des voix qu’on n’entendait pas. Des histoires d’amour qui dérapaient, des silences trop lourds, des gestes qui marquaient. Et puis un jour, ces voix ont décidé d’écrire, de chanter, de danser aussi, quand les mots ne suffisaient plus. C’est ainsi qu’est née cette tragédie musicale. Ce n’est ni un cri ni un réquisitoire mais une traversée à partir du paysage intérieur des violences conjugales.
Cette création hybride, issue d’ateliers d’art-thérapie, se situe à la croisée du témoignage et de la création artistique. Le récit choral mêle texte, chant, vidéo et danse à travers une mise en scène épurée qui privilégie l’émotion, la complexité des trajectoires et le trouble intime.
« Sortir du silence, mettre en récit l’incompréhensible, faire entendre autrement des histoires souvent banalisées. Ce spectacle permet de transformer la douleur en langage artistique, de créer du lien là où la violence isole. Il s’agit de créer un espace de compréhension, de réflexion et de prévention » – Isabelle Kanor